Le livre de Laurent Tailhade raconte la morphinomanie et les tentatives pour y mettre fin par des cures souvent sommaires et brutales.
LAURENT TAILHADE
La Noire Idole - Etude sur la Morphinomanie
Couverture illustrée d’une vignette à la Fleur de Pavot
Bandeau et culs-de-lampe, exemplaire en partie non coupé
Dos restauré, voir scan
Couverture en état d’usage
Intérieur en Très Bon Etat
L’écrivain fut victime d’un attentat anarchiste alors qu’il se trouvait au restaurant Foyot près du Sénat à Paris. Pour soulager les douleurs dues à ses blessures, on lui prescrivit des injections de morphine. Laurent Tailhade impute sa toxicomanie à sa thérapie mais il fut peut-être initié à la morphine par son ami le poète occultiste
Stanislas de Guaita.
Il faut dire qu’à cette période les hommes politiques recourent fréquemment au coup de fouet de la piqûre. Le docteur Louveau, en 1887, au moment de
l’affaire Schnoebelé, a vu, dans les jardins de l’Elysée, le général Boulanger se faire une
piqûre. Le prince de Bismarck ne parlait au Reichstag qu’après s’être injecté une assez forte dose.
Vers le soir de sa vie, il usa largement de la drogue favorite
