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HUGUES REBELL
Les Nuits Chaudes Du Cap Français
Préfacé par AURIANT
Club International du Livre - Bruxelle -
Un des 3000 exemplaires reliés et numérotés N°. 2501
Georges Grassal de Choffat - 1867 - 1905
pseudonymes :
HUGUES REBELL -
Don Brennus ALERA -
Jean de Villiot pseudo. collectif
avec C. Carrington et H. France
Magazine littéraire n° 31
Juillet-août 1969 Par Hubert Juin :
…pour son ouvrage le plus étonnant Les Nuits chaudes du Cap français, où
l’érotisme et l’exotisme se partagent la scène. C’est un livre de soleil et de sang. C’est aussi l’adieu
d’Hugues Rebell à la littérature si l’on excepte Le Diable est à table, un roman qui est surtout un dialogue
philosophique, et que le Mercure de France fera paraître quelques semaines après la mort de l’infortuné…
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La réalisation des Nuits chaudes du Cap français fut laborieuse. Lorsque son
éditeur, Karl Boès, fit l’annonce de sa publication, une autre maison d’édition (Maison d’art de Paul Derniot
et Paul Redonnel) fit savoir que les droits du livre leur avaient été vendus et ils menacèrent d’intenter
un procés. L’auteur fit appel à un usurier pour les dédommager …
Le livre, qui abordait des thèmes osés tels que l’homosexualité féminine, la flagellation et les rapports sexuels
avec des mineurs ou des femmes noires, ne reçut que très peu de critiques littéraires et ne se vendit pas bien.
L’ouvrage paru à un mauvais moment. Les lecteurs étaient en vacances, les critiques aussi, la
Bibliographie de France , elle-même ne le mentionne pas , n’ayant pas été avisée de sa publication…
A la rentrée les faiseurs de comptes-rendus étaient débordés par les nouveautés…
Rebell qui à juste titre avait
compté sur un grand succés de vente qui l’eût tiré d’embarras s’en prit à Boès qui n’avait pas fait de
service de presse , ni de publicité, qui avait imprimé sur du mauvais papier et mal présenté son roman.
Leurs relations
achevèrent de se dégrader. Boès , en s’entêtant dans son refus de publier L’Orgie Noire ,
la suite des Nuits Chaudes causait un tort considérable à l’auteur.
Hugues Rebell fini ruiné, au milieu de sa bibliothèque de grande valeur, sans accepter d’y renoncer.
Quand les huissiers se présentent. Rebell en est réduit à fuir. Il abandonne l’appartement du boulevard des Batignolles
Il parvient à sauver une partie importante de sa bibliothèque.
Il se réfugie au n°10 de la rue des Francs-Bourgeois, dans un endroit ignoble. Il ne sort, un peu, que la nuit dans
la crainte où il est d’être reconnu. Il vit avec une fille,
Mlle. L. , qui estacoquinée avec un
militaire douteux : Rebell dort sur une paillasse, et le couple occupe le seul lit de la pièce. Puis, le 5 mars 1905,
il est transporté à l’Hôtel-Dieu. Il meurt le 6, à 5h30 du matin. Il avait trente-huit ans.
“Il est mort victime de son attachement à ses livres et du besoin de vivre mêlé
à un corps de femme”
René Boylesve
“Il prouve une fois encore que l’Art et la Morale entretiennent entre eux
de médiocres rapports…Hugues Rebell Quel feu, quelle fougue, quelle frénésie ! …”
Ernest-Charles
Genre : Roman de mœurs
Reliure club préfacé par AURIANT
Format en mms. :
205 X 140, 271 p.
Illustré de quadrichromies et gravures
Couverture et intérieur en TRÉS BON ÉTAT
Exemplaire en TRÉS BON ÉTAT - 30 Euros
