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HUGUES REBELL
LA NICHINA
Mémoires inédits de Lorenzo Vendramin
Illustrations de Jean Veber 1868 - 1928
Editeur Jérome Martineau - Paris - 1968
Georges Grassal de Choffat - 1867 - 1905
pseudonymes :
HUGUES REBELL -
Don Brennus ALERA -
Jean de Villiot pseudo. collectif
avec C. Carrington et H. France
Le jour il porte des costumes coupés à Londres Le soir parmi ses
collections il revêt une robe cardinalice Du dignitaire d’église. Rebell dérobait jalousement sa vie intime.
Le visage rond, les yeux lavés de mer , les cheveux blonds coiffés à plat que sépare une raie au milieu lui confère
une allure féline. Il séduisait, mais il inquiétait : d’où le mystère.
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Hugues Rebell se fit seul , avec une curiosité effrénée. Son érudition est grande mais
peu conventionnelle. En épicurien insatiable , il veut atteindre toutes les rives , succomber à tous les charmes ,
se gorger de tous les délices. “O féconde ivresse des bibliothèques et des livres !”
(Chants de la Pluie et du soleil ) mais aussi célébrer jusqu’à en périr “la Volupté rieuse aux larges
fesses…” sa vie de dandy et ses aventures érotiques lui coùtaient très cher (on le faisait chanter).
Pour Rebell la courtisane est reine, c’est la femme véritable déesse de luxure aux dents de mort.
“ O Luxure ! Tu es l’immense Océan sans île , Où ceux qui gagnent le large, Ne reviendront plus au
rivage… ” Remy de Gourmont dit :“Il est aristocrate et païen”
Paul Léautaud complète : “Un bel esprit, fin, curieux, très raffiné".
Puis : "Un curieux individu, aussi, sorte de sadique, de corrompu à l’excès.”
Ses idées politiques sous l’influence de Charles Maurras firent de lui l’enseigne de l’extrême droite.
Hugues Rebell mourra en 1905, ruiné dans un endroit ignoble, au milieu de sa bibliothèque de grande valeur,
sans accepter d’y renoncer.
Il avait trente-huit ans
En dehors d’Auriant nul n’a pris soin de sa mémoire
Longtemps on affecta de ne voir en lui qu’un conteur licencieux parce que l’audace de sa pensée et de son oeuvre ,
cruelle et somptueuse effrayait.
Sa profession de foi:
Le devoir d’un écrivain n’est point de critiquer les instincts, de reprocher aux tigres
leurs griffes et aux hommes leur égoïsme mais de détruire peu à peu, indirectement par des tableaux de nature,
cette fascination qu’exerce encore chez quelques-uns une morale caduque faite pour d’autres peuples
et d’autres temps...
L’année 1896 est une année cruciale. D’abord, Hugues Rebell, à Mantoue, termine La Nichina, et le roman
paraît dans le Mercure de France, d’Août à Décembre. Le volume, par la faute de l’auteur qui ne parvient
pas à cesser les repentirs et les ajouts, ne vient au jour que l’année suivante. Le succès est beau.
Genre : Roman de mœurs - Littérature érotique
Couverture souple à rabats illustrée par Jean Veber
Un portrait de Rebell et 2 illustrations de Jean Veber
Format en mms. :
210 X 140, 269 p.
Exemplaire en TRÉS BON ÉTAT - 30 Euros
